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« Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout. » Matthieu 18, 26

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DIMANCHE 17 SEPTEMBRE 2023
Prière
Dieu créateur et maître de tout, pose sur nous ton regard, et pour que nous ressentions l’effet de ton pardon, accorde-nous de te servir avec un cœur sans partage. Par Jésus… — Amen.

LITURGIE DE LA PAROLE
Lecture du livre de Ben Sira le Sage (27, 30 – 28, 7) 
« Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait ; alors, à ta prière, tes péchés seront remis » 
Rancune et colère, voilà des choses abominables où le pécheur est passé maître. Celui qui se venge éprouvera la vengeance 
du Seigneur ; celui-ci tiendra un compte rigoureux de ses péchés. 
Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait; alors, à ta prière, tes péchés seront remis. Si un homme nourrit de la colère contre un autre homme, comment peut-il demander à Dieu la guérison? S’il n’a pas de pitié pour un homme, son semblable, comment peutil supplier pour ses péchés à lui ? Lui qui est un pauvre mortel, il garde rancune ; qui donc lui pardonnera ses péchés ? Pense à ton sort final et renonce à toute haine, pense à ton déclin et à ta mort, et demeure fidèle aux commandements. Pense aux commandements et ne garde pas de rancune envers le prochain, pense à l’Alliance du Très-Haut et sois indulgent pour qui ne sait pas. 
– Parole du Seigneur

DIMANCHE 17 SEPTEMBRE 2023
℞ Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour. 
Il n’est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches;
il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses. ℞
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint; 
aussi loin qu’est l’orient de l’occident,
il met loin de nous nos péchés. ℞


Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (14, 7-9) 
« Si nous vivons, si nous mourons, c’est pour le Seigneur » 
Frères, aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour le 
Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi, dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur. Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants. 
– Parole du Seigneur

 

DIMANCHE 17 SEPTEMBRE 2023
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (18, 21-35)
« Je ne te dis pas de pardonner jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois » 
En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” 
Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
« Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette!” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.
« C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »


Nous sommes les héritiers du royaume de Dieu. Les Cieux sont notre patrimoine. Une fois encore, Jésus raconte à 
quoi ressemble ce Royaume : il est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Au cœur large et 
généreux du roi, l’histoire oppose la violence mesquine du serviteur. Peut-être pour nous aider à saisir combien est gratuit 
l’amour que Dieu nous porte ? Pour nous mettre en garde contre les dérives dans lesquelles peut nous conduire notre péché ? Pour nous rappeler que Dieu est un Père qui attend que nous devenions frères et sœurs les uns des autres, pour de bon ?
Alors que Pierre parle « fautes » et « pardon », Jésus répond « royaume des Cieux » et « règlement des comptes ». Comme si, 
au moment de compter, il n’y avait que le pardon qui comptait ! 

Suivre Jésus, c’est désormais sortir de la loi du talion « œil pour œil, dent pour dent » pour entrer dans le chemin de la réconciliation. Non pas pour minimiser ni oublier la faute commise ou subie – puisque pour la plupart d’entre nous le chemin de la réconciliation est long, douloureux et semé d’embûches –, mais pour laisser Jésus nous rejoindre dans un chemin de résurrection. Et une fois sur ce chemin, découvrir que le pardon est une grâce, qu’elle vient de Dieu, et uniquement de lui.
Faire l’expérience du pardon de Dieu, c’est recevoir l’héritage qui nous est promis : le royaume des Cieux.


Qu’est-ce qui me parle, dans cette parabole ?
Qu’est-ce que j’apprends de Dieu ?
Qu’est-ce que j’apprends du Royaume ? 

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